Marie Denis
Interview n°1 — Retour à l'accueil
12.01.2016 — 14h15.16h25
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Marie Denis est sculpteur.
Née en 1972 à Bourg-Saint-Andéol, en Ardèche, Elle vit à Paris et travaille partout. Après des études à L’ENBA de Lyon, elle est pensionnaire à la Villa Médicis en 1999. Ses installations, sculptures et objets, sont conçus à partir de matériaux bruts ou détournés et se plaisent à détourner les règles, repères et savoir-faire pour les poétiser. « Ma pratique se nourrit de toutes les stimulations, les impressions vives, irrationnelles et concrètes de la vie, qui sont pour moi comme l’huître fait sa perle : Un accident qui produit un enchantement ».
[AZ]
Mis à part la musique, la mode, et en partie la photographie, nous sommes au point où l’art contemporain devient le moyen de se montrer et d’apporter la culture à un nouveau public. C’est la raison pour laquelle je veux mettre un pied dans le monde de l’art, d’être le lien entre l’univers de la Direction Artistique et celui de l’art contemporain pour arriver à faire l’association de ces deux milieux.
[MD]
C’est très intéressant ce que vous dites car je lisais justement un article de Ai Weiwei qui dit qu’ « un Artiste est un individu indépendant qui exerce son jugement à partir de positions esthétiques et philosophiques; qu’il met en forme pour pouvoir communiquer avec les autres. L’artiste doit transformer les conditions d’expression dans l’inconscience générale, l’artiste doit être conscient. » Weiwei a tout de même un caractère très marqué, limite démiurge pour dénoncer, exprimer ses points de vue… Ce n’est pas mon monde mais ça m’intéresse, par curiosité, par goût du beau aussi. Par exemple, le défilé de mode, a énormément évolué ces cinq dernières années et est souvent accompagné d’une forme d’installation ou de performance, non pas pour parler de mode, mais pour incarner une image. La pub a toujours aimé prélever une imagerie, une iconographie de l’art; vous parliez tout à l’heure de la banane de Warhol, du logo des Rolling Stones, mais plus que jamais l’art est devenu mode et l’art contemporain devient une valeur ajoutée à une marque. Louis Vuitton a sa fondation, Pinault aussi, et tout ça est un courant qui a une dizaine d’années. Ce qui est intéressant est la manière dont vous, vous pouvez aller voir des artistes qui développent leur univers de création, en dehors des enjeux que l’on a évoqués, et arriver à jeter un regard extérieur, objectif à ce cœur de création.
C’était en effet la raison pour laquelle il est important, pour moi, d’approcher les artistes, car on a étudié tout ce qui relève de la communication, des arts graphiques, de la typographie, qui est à la fois un art et une compétence
Je vous coupe une seconde, vous parliez de l'art de la main, c’est-à-dire?
C’est pour moi ce qui est lié au métier de graphiste; on m’a toujours enseigné que le graphisme se fait avec un papier et un crayon, et non un ordinateur, et j’ai pris goût à d’autres techniques comme le façonnage de livres ou le film.
C’est bien de pouvoir lier toutes ces compétences, ça permet d’exercer l’œil, la pensée, et c’est saisir l’instant. C’est justement cette substance qui a intéressé l’univers du luxe qui cherche aujourd’hui à saisir et mettre en avant leurs aspects créatifs. Dessinateurs, photographes, stylistes et directeurs artistiques qui vont lier le tout pour apporter de la substance créative. Je me rends compte qu’au final je parle beaucoup de la mode, mais allez-y, dites moi le thème que vous voulez aborder.
Au contraire, ça me permet de comprendre votre manière de voir les choses, et la manière dont vous voyez la relation entre art et, au sens large, la communication. Je trouve que si les artistes, et principalement les artistes contemporains, sont toujours, par définition, les précurseurs de nouveaux modes de pensée ou de réflexion. Si un artiste ne fait pas cet effort, et qu’il considère son travail comme aboutit, il cesse d’évoluer et de créer et se répète. Un artiste instinctivement se remet toujours en question et cherche toujours à aller plus loin que là où il se trouve. C’est pour ça que les marques ont besoin de ce potentiel créatif quasi inépuisable pour toujours être au-devant de la scène.
Je ne sais pas jusqu’à quel point on est à la pointe mais en tout cas, on est dans une remise en question; l’esprit critique et donc la mise à distance est propre à l’artiste, ou au moins à la création. Résister à l’ambiant, résister à l’acquis est en effet la manière dont l’artiste aborde le monde. On zoom, on arrête, on creuse dans une direction… J’ai une amie, Brigitte Zieger, qui travaille beaucoup autour des codes féminins et utilise le fard à paupières pour dessiner des explosions, des femmes en train d’utiliser un fusil… en déjouant les codes des cosmétiques, elle s’exprime sur la représentation de la femme, de l’activisme, du militantisme. L’artiste se renouvelle et se questionne sans arrêt pour ne jamais s’en tenir à ce qu’il a. C’est une posture pas toujours facile à tenir mais qui est un choix. Si l’on est artiste, c’est que l’on accepte d’être toujours en mouvement.
Si vous devriez vous décrire, quels mots utiliseriez-vous?
Ardèche. Je viens de là-bas et ça explique beaucoup de moi. C’est la région dans laquelle j’ai grandit et c’est la ferme de ma grand-mère, en y passant du temps, qui m’a apporté les impressions que j’ai de la Nature, des paysages… Mon travail fait écho à mon enfance.
Comment avez-vous débuté dans le monde concret de l’exposition, comment vous êtes vous montré pour la première fois au public en tant qu’artiste? Quel est l’événement qui a lancé votre parcours?
Il y a plusieurs éléments déclencheurs. J’étais dans une école assez exigeante où l’on avait Bernard Frize, Patrick Tosani et Jacques Vieille comme professeurs, et j’ai eu la chance de faire une exposition à Reuilly-Malmaison. J’ai touché du doigt ce qu’étaient l’organisation d’une exposition, et l’énergie d’une exposition; c’est à dire choisir une œuvre, la véhiculer, l’installer sur place… Au même moment je participais, à France Culture, dans les Nuits Magnétiques, aux Tentatives Premières, des chroniques où j’étais venu faire une lecture sur les jardins de l’histoire de l’art et la manière dont je les voyais. De là, notre diplôme nous demandait un gros travail de présentation, d’explication, de clarification de notre travail, et le donner à comprendre. Par la suite je suis partie en résidence d'artistes, dans une situation professionnelle, ce qui revient à montrer son travail à des gens qui exposent hors-les-murs et touchent au grand public. L’exercice étant de faire comprendre sa pratique de recherche à un large public. Nous sommes là avant tout pour essayer d’apporter, non pas une vulgarisation mais une sensibilité, un point de vue et de s’en expliquer. J’ai beaucoup appris à travers cet exercice. J’ai travaillé comme guide à la bambouseraie d’Anduze, et répéter dix à quinze fois par jour un discours autour du phyllostachys, c’est à dire le bambou sous toutes ses formes, est un exercice génial : l’art de ne jamais se répéter. J’ai énormément appris lors de cette occasion en élaborant une pensée, une explication vivante et surtout sa transmission. Cet exercice a été assez fondateur pour moi. Après j’ai été admise à la Villa Médicis, à Rome, où j’ai beaucoup appris. Rome est un bain de magnificence, et j’ai été me nourrir de tout ce que je pouvais lors de cette incroyable opportunité. Ma manière d’aborder l’art s’est faite par différentes facettes très disparates et très tôt dans ma vie. Mais était-ce vraiment la question?
Oui, bien sûr, mon but est d’arriver à voir dont l’art peut communiquer avec l’extérieur et je vois déjà que vous essayez toujours d’avoir un contact avec le public et d’apporter quelque chose d’extrêmement sensible.
Je crois en effet que l’on peut parler de l’art sans être populiste, vulgarisateur ou simplificateur d’une démarche. Le signe, la forme, l’objet tend à un universalisme. J’espère, par la manière dont on fait sens, que l’on sort de l’élitisme. Le musée, malgré le fait que tout le monde peut y aller n’est pas toujours un endroit abordable. J’ai toujours défendu les liens entre l’artiste et le public, et une dynamique de partage. Par des petites conférences que j’organisais, par des rencontres… J’ai fais des expositions dans des piscines, des vestiaires… Par exemple, j’ai fait une collaboration avec une caserne de pompiers qui créaient un jet d’eau à 17h pile dans une piscine. Pourquoi 17h pile, tout le monde se demandait, car c’était là, à 17h pile, qu’un arc-en-ciel se créait. J’invitais les gens à venir voir un arc en ciel. Et ce qui était beau, c’est que dix ans après, ils m’ont invité, pour savoir ce que je faisais alors. C’est une présence humaine, une parole, une sensibilité, c’est une manière d’être avec les gens; sans jamais oublier le fait que l’on est dans une présence sensible. Ce n’est pas réductible à quelque chose de tangible. Ce n’est pas très quantifiable, ce n’est pas non plus de la médiation. C’est ça la difficulté. On n’est pas un animateur, on n’est pas un médiateur culturel, mais on apporte un inédit qui fait événement, un moment sensible qui parle à chacun. Le Centre d’art du magasin m’avait invité, ainsi que le peintre Yan Pei-Ming, et le photographe Jean-Louis Schoellkopf et nous étions répartis dans les montagnes en différents endroits. Le Vercors, la Matheysine et le Trièves, dans lequel j’étais. J’y suis resté près de 6 mois dans le village en m’y manifestant. Ça a donné des projets très variés : gravir la montagne, une serre avec les plantes des habitants, une expo photo dans la piscine… C’était pour moi un véritable laboratoire.
Vous sentez vous plus proche d’un média en particulier, quels sont vos outils de communication?
Ma carte visite, la voici.
Un ticket de tombola?
Oui, un tampon encreur sur un ticket de vestiaire ou de tombola. Voilà! Ma carte est fragile, mais je l’aime bien, car au fond, elle me traduit bien. Avec la galerie Alberta Pane, on a le projet à un an de faire un livre. Avec le CNAP, le Centre National des Arts Plastiques, on va faire un livre, on ne sait pas encore trop quelle forme il aura, sachant qu’un livre d’artiste est un problème d’iconographie, c’est-à-dire qu’il faut plonger dans mes archives, soit 24x36 négatifs, soit diapositives, c’est un travail de très longue haleine; que je me dois de faire. J’ai travaillé l’année dernière avec une jeune stagiaire merveilleuse, Clémentine Cos, étudiante au lycée de Sèvres, à l’archivage de mes projets. Par contre, un livre, que l’on pourrait développer ensemble, pourquoi pas. Vous voyez, ici, ce sont des graffitis gravés par les prisonniers dans la muraille, au clou, et que j’ai relevé, traduit en tampons, et chacun tamponne un journal vierge qu’il emporte avec lui. Un fragment de mémoire. Et donc ça, ce livre rêvé, j’aimerais faire un livre quintessence qui témoigne de tout ce que je viens de vous dire, de la petite fille que j’étais en Ardèche à la pêche aux fossiles, la minéralogie, les pierres m’ont toujours intéressé, aux compositions de fleurs séchées à son adolescence, des Beaux-Arts, aquarelles et dessins, jusqu’à aujourd’hui où je n’ai jamais autant de plaisir qu’à continuer de glaner des pierres pour ma fille. Si je devais résumer ça en images, par le livre, sans être un livre trop « pompeux », cela serait par un livre, comme une éponge, que l’on peut presser et dont on peut saisir la substance. Il doit être substantiel. Et j’en suis là, mais je n’y suis pas encore arrivée!
Par rapport à vos outils de communication, est-ce que vous vous sentez plus proche d’un média en particulier, comme par exemple l’affiche, le son, la vidéo… Y a-t-il un média que vous aimeriez aborder par la suite?
Je pratique peu la vidéo. J’en ai fait une récemment, qui a compté pour moi. Je ne suis pas arrêtée sur quelque chose. Ça peut aller jusqu’au flip-book. Voilà deux petites séquences que l’on avait faites à l’époque… Des livres, j’en ai fait un certain nombre, en collaboration avec des centres d’art avec qui j’ai travaillé, des affiches, pareil.
Le livre est en effet l’objet d’art de communication par excellence, mais à l’inverse, si ça serait un affichage sauvage ou une série de carnets évolutifs…
Alors l’affichage sauvage, non. J’ai passé l’âge, même si j’espère toujours rester sauvage (rires). J’ai tout de même besoin, non pas de stigmatiser mais d’arrêter des choses. L’affichage sauvage, par essence, ayant beaucoup pratiqué en résidence, j’ai travaillé avec la poste, ce qui me permettait de distribuer en masse. L’aire avant-internet. Un monde amateur mais plus concret et tangible avec l’humain. Je rencontrais les gens pour qui ou avec qui j’espérais faire un projet. Après, aujourd’hui, il y a deux choses, mon monde, entre cabinet de curiosité, le végétal en fil conducteur, et ma pratique qui prends des formes sculpturales ou monumentales… La question de l’herbier revisité, et par extension du cabinet de curiosité, est toujours au centre de mes réflexions. Ces œuvres se découvrent dans le cadre d’exposition et se vivent. La rencontre avec l’œuvre est importante. Après, ça va êtres des petites éditions, très hétéroclites et disparates, qui sont là depuis mes débuts. Mon site internet, que j’ai fait avec le graphiste de ma galerie, à distance via Skype, et, plus récemment, mes deux diaries, tumblr en ligne, réalisés avec ma stagiaire qui a vraiment compris l’essence de ce que je voulais incarner, c’est à dire un petit journal que je mets moi-même en ligne et que j’alimente avec ce qui bon me semble. Secret Garden est vraiment consacré à une exposition dont je voulais témoigner par l’image en ligne. Je ne maîtrise pas entièrement tous ces outils. Les books que je vous ai montrés, je les fait sous Power-Point par exemple. Ce n’est pas que je subis ce côté obsolète car ce que je ne sais pas faire, je le fais autrement. Si ce n’est le catalogue, je n’aime pas ce mot, mais il me manque, après z ans de pratique et 15 années « consistantes », comment témoigner de cela. Il me manque un objet. Quelque chose que l’on puisse avoir en main. Mais le « beau livre » n’a pas besoin d’un coffret en satin. Il ne faut pas pour autant que le concept cache l’essence et le noyau du travail. La simplicité peut faire découvrir et permettre d’atteindre la quintessence du travail.Comme ce que j’adore, le journal blanc. Ce support magnifique représente un potentiel. Une page blanche de journal fait respirer.
J’ai eu l’occasion de travailler avec le journal et, en effet, le but de pouvoir le distribuer facilement est vraiment une manière très libre de donner à voir à un grand public.
Exactement oui. Dans le Trièves, j’ai gravi le mont Aiguille, une montagne un peu difficile à gravir mais j’étais avec des alpinistes. J’avais mis en haut des cairns des papiers imprimés. Les gens étaient invités à faire des avions, de longues vues… Enfin, les quatre alpinistes que l’on peut y croiser en une journée complète! C’était une sacrée performance… L’édition alpha, on rêve toujours de la faire, mais on ne peut pas, car on ne s’arrête jamais! J’ai abordé énormément de formats, comme ce projet avec des étudiants autour du masque. […] Chaque étudiant a reçu un rouleau de plusieurs pages recto-versos, imprimés en partenariat avec une imprimerie.
Par rapport à vos œuvres et la photographie; comment considérez vous la photographie et prenez-vous vous-même vos œuvres en photo et si elles ont un but artistique, sont-elles l’œuvre ou ont-elles plus un but d’archivage et de conservation?
Les trois quarts de mes photos sont de la documentation. J’adore faire mes photos moi-même et mon compagnon est un bon photographe. Grâce à lui, je peux commencer à avoir, pour certaines de mes œuvres, des photos bonne définition car sinon ça ne va pas toujours si je m’en occupe seule (rires). J’aime bien traduire un instant. Pour saisir un moment que me plaît pour éviter une documentation unilatérale. Ça, j’y tiens assez. Cette photo par exemple, le lavoir entouré de ce cadre en bois, que j’ai dessiné avec mon père, et fabriqué avec un ébéniste… c’est comme le miroir d’Alice au Pays des Merveilles. Ce moment où le chien saute, ça ne traduit pas l’œuvre mais un fragment de l’œuvre. Mes photos ne sont pas forcément cadrées comme il faut mais j’aime ces moments… J’aime la subjectivité et le fait qu’elles restent des photos d’un œuvre. Elles ont des aspects documentant un travail, mais elles sont à mi-chemin entre une œuvre et une documentation.
Vos tumblrs vous servent de lieux d’expérimentations et de recherches, comment percevez-vous cette plate-forme? Orientée vers le public ou plutôt personnelle et pratique?
Je dirai « orientée vers un public choisi ». C’est tout le contraire d’Instagram, ce n’est pas le tout-venant. Je n’ai que très peu d’abonnés mais parfois, par le relais, j’ai 80 personnes qui vont aimer un post. Donc, ça me touche, mais en même temps, je ne les connais pas. Mais j’aime l’esprit de communauté qui en résulte. C’est aussi un jalon qui m’accompagne et que j’actualise régulièrement. J’ai cette volonté de partage qui ne soit pas aussi nivelant par le bas que Facebook. Je ne veux pas non plus me démultiplier sur les plates-formes. C’est amusant, il y a sur la feuille des questions que vous ne m’avez pas du tout posé « Chamanisme : la force de la matière première en tant qu’œuvre d’art? » Ça me parle! Il y a une artiste, que vous pourrez aller voir qui s’appelle Victoria Klotz qui a un merveilleux univers autour de l’immersion et de la tentative du dialogue avec le monde sauvage et l’aspect animal. Je pense aussi à une femme formidable, Corine Sombrun qui a fait des plongées dans l’expérience chamanisme. Depuis elle collabore avec des chercheurs autour du cerveau et de la transe.
A propos de la suite de cet entretient, je vais essayer de voir, en fonction de tout ce dont on a parlé, ce que je vais pouvoir vous proposer pour lier la D.A. et votre œuvre.
Je peux garder votre fiche, j’aime beaucoup les questions! Duchamp [cité à la fin] est pour moi un artiste qui me résume par exemple. […] Je repense à mes archives, mais il y en a tellement que je pense que c’est un travail sur le long terme. Votre échéance est en juin c’est ça? Par contre, j’ai des jalons concrets entre-temps. Je vais faire une exposition avec la galerie Alberta Pane au mois de mai… Je commence à réfléchir au projet mais j’aurai carte blanche. J’ai une expo avec une autre grande amie et galeriste, avec qui j’ai produit le cadre en bois massif, les tampons en bois. Elle est d’origine polonaise et l’on croise des projets ayant souvent attrait au bois. Les seules résidences d’artistes que je fais en ce moment se passent chez elle, dans le Lubéron. On est en pleine réflexion sur nos prochains projets. Je vais bientôt terminer l’expo à Bruxelles, il y a des projets d’édition, on espère bientôt faire ce livre… Beaucoup de projets en route! Je pense que l’on va trouver le déclencheur qui va pouvoir nous enrichir et faire que, dans le cadre du diplôme, trouver de quoi nourrir votre réflexion.
[New]Curating — Interview de Marie Denis par Alexis Zacchi
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